Ça fait un bon bout de temps que j'ai écrit sur mon blog; 3ans et un mois pour être plus précis... Il s'est passé pas mal de choses ces dernières trois années et je vais donc essayer de résumé le tout assez rondement...


2019: "Road to recovery" 

Suite à mon accident lors de la vuelta Michoacan, la malchance s'est acharné sur moi à mon retour. Ma toiture étant en réparation, un après-midi de décembre, alors que je me rendais à un rendez-vous pour mon projet de sacs de transport de vélo, j'ai glissé et tombé sur les marches de mon logement. La gouttière avait été retirée et le soleil avait fait fondre la neige du toit, laquelle, en l'absence de gouttière, a dégoûté directement sur mes marches. Je suis tombé sur mon coude fraichement opéré 2 semaines plus tôt... À l'hôpital, on me rassurait que la fracture n'avait pas bougé. Soulagé, j'ai donc poursuivi ma physiothérapie. Un autre deux semaines plus tard, lors d'un rendez-vous de contrôle chez l'orthopédiste, on m'annoncait que la fracture avait bougé et que la première interprétation était donc erroné. J'étais donc opéré d'urgence le lendemain... S'en est suivi une réhabilitation beaucoup plus lente et difficile que prévue et surtout, je reste malheureusement avec des dommages permanents sur mon amplitude et flexion du coude. 

La saison 2019 a donc été passablement difficile avec une trosième chirurgie en juin suivi de plusieurs semaines sous anti-inflammatoires avec les complications qui vont avec... Mon objectif principal étant toujours une deuxième qualification pour les jeux Paralympiques avec Daniel, nous avons néanmoins bien fait avec deux septième place a notre première course de reprise internationale, soit la coupe du monde à Baie-Comeau. On a ensuite pris part aux championnats du monde de tandem à Emmen aux Pays-Bas. Le parcours était différent de l'année précédente ou nous avions terminé 5ème. Cette fois-ci, le parcours n'était pas du tout technique et on a pris une petite claque au contre-la-montre, à 3min44 des vainqueurs, en 15ème position. Sur la route, on s'est bien battu, mais terminé seulement en 13ème position.



Un mois plus tard, j'ai été invité à participer à la Vuelta al Ecuador avec mes amis du Guatemala au sein de leur équipe Opticas Deluxe. Je suis arrivé une semaine plus tôt pour m'acclimater à l'altitude, mais quelques jours avant le début de l'épreuve le pays est entrer en conflit en raison de la hausse du prix du carburant. Les routes étaient bloquées, il y avait des émeutes et manifestations et finalement la course a été annulée ! J'ai donc sauté sur l'occasion d'aller visiter les Galapagos. Voyage improvisée d'une vie qui mériterait un article de blog complet ! 



En novembre, je me suis ensuite rendu en Chine quelques semaines afin de poursuivre le développement et la production d'échantillion de mes sacs de voyage pour vélo avec une usine de fabrication renomée. Le tout s'est très bien déroulé et ce fut un expérience enrichissante et stimulante à la fois. Plus sur le sujet un peu plus tard ;)

Finalement, une opportunité de course de dernière minute s'est présenté avec l'équipe Proc Cycling Stats, soit la Vuelta Costa Rica, un événement que j'ai participé à de nombreuses reprises. J'ai finalement acceptée l'invitation avec un allez simple puisque je doutais de ma condition physique pour une aussi longue course (12 étapes - 1600km+). 



Finalement, la Vuelta Costa Rica s'est assez bien déroulée dans l'ensemble. Petite déception à l'étape 5 que je croyais pouvoir gagner avant une crevaison et un bris de dérailleur sur la fin. Pas de chutes, une bonne santée et une forme ascendente qui m'a permis de joindre des pure grimpeurs sur le cerro de la Muerte et de terminer en échappée sur le difficile circuito presidente de l'étape finale. Bilan satisfaisant pour une première reprise en courses UCI.



2020: Come back (suite) +Bucket List + Covid 19

Après la Vuelta Costa Rica, j'étais très motivé pour la saison 2020. Je visais à lancer mon produit sur le marché et obtenir une qualification avec Daniel pour les Jeux de Tokyo 2020. J'ai donc débuté la saison avec une course UCI au Chili avec l'équipe 4Mind Project. Le voyage étant moins cher en achetant deux billets séparés avec escale à Lima, j'ai proposé à Michel Jean de faire un petit camp en altitude et cocher un item de ma bucket list, soit le Machu Pichu!



On a donc passé environ 3 semaines en altitude dans la magnifique région historique de Cusco, laquelle mériterait également un article complet! Le 13 mars, 2 jours après que l'agence mondiale de la santé déclare la pandémie de Covid 19, on s'envolait vers la Patagonie. À ce moment, là, il y avait beaucoup d'incertitudes. Finalement, le GP Patagonia a eu lieu, mais la vuelta a quant a elle été annulée et tout comme des millions de voyageurs, on s'est empressé de rentrer au pays alors que les frontières se fermaient une à une. Pour ce qui est de la course, j'étais bien satisfait de ma 8ème position après avoir fait pratiquement aucune intensité les trois semaines précédentes en altitude.

Le reste de la saison a été super tranquille avec la majorité des événements annulés aussi bien individuellement qu'en tandem. J'ai volontairement mis sur pause mon lancement de sacs de voyages, puisque les voyages aussi ont comme on dit été mis sur pause... Comme plusieurs j'ai fait un peu de rénovation et puis en fin septembre, je me suis lancé le défi de faire un Everesting près de chez moi, dans le mur du Mont Bélair. Défi relevé et un huitième temps mondial à ce moment là... Un mois plus tard, j'ai voulu essayé d'abaisser mon temps sur une meilleure côte, soit la côte des Éboulement à Charlevoix, mais la forme n'y était plus... DNF




2021

Après un hiver à alterner le ski de fond et Zwift, je voyais que mon niveau de forme n'avait jamais été aussi élevé au mois d'avril! Les courses Zwift m'avaient donné une très bonne capacité anaérobique et le ski de fond m'a permis de garder un bon cardio sans la fatigue musculaire du vélo. 

Comme chaque année, je me donne toujours des objectifs élevés et pour 2021, je souhaitais avant tout une qualification pour moi et Daniel pour les Jeux de Tokyo remis en 2021 et un podium aux championnats canadiens élites. La non-sélection pour les Jeux a été une grande déception. En fin de compte, nous n'aurons jamais eu l'opportunité de mériter notre place puisque le Canada n'a pas participé aux coupes du monde précédent les Jeux compte tenu de la pandémie.  Nos derniers résultats remontant à 2019 alors que je revenais d'une troisième chirurgie n'ont pas été jugé suffisant pour nous mériter une place sur l'équipe.



En parallèle, je me suis donc orienté sur mon deuxième objectif, soit de remporter les championnats canadiens élites. Si la Covid m'a permis de me concentrer davantage sur ma condition physique, cela a été au profit d'un réseau de compétition garni, et à choisir, je choisirais toujours un meilleur réseau de course. Devant ce fait, j'ai donc pris des risques en changeant un peu ma méthode d'entraînement et en essayant des blocs en hypoxie pour augmenter ma capacité aérobique à un autre niveau. Le bloc en altitude, combiné à beaucoup d'entraînement en zone 3 a été tout un échec. Après 3 semaines, j'avais perdu 2kg sans bien le vouloir et ma fatigue commençait a être inquiétante. Ajouté à tout ça, deux chutes lors des premières courses de la FQSC (peloton très nerveux) et une à l'entraînement le 11 juillet qui a résulté en une petite fracture occulte au fémur, je suis pratiquement reparti à zero avec 6 semaines de lousse avant le dernier objectif de saison. J'ai ensuite enchaîné le GP de Charlevoix et les championnats Québécois et la forme étant ascendante j'ai pris le départ des championnats canadiens élite.  Ma forme étant loin de ce qu'elle était quelques mois plus tôt, je devais courrir une course parfaite. Bref, j'ai manqué l'échappée, essayé de la rejoindre, sans succès, puis abandonné ensuite pour garder un peu de jambe pour la course de tandem du lendemain ou on a terminé 2ème nez à nez avec le tandem de Ed Veal et Lowell Taylor.




Vuelta Ecuador 

Après les championnats, j'ai principalement roulé pour le plaisir. La nuance étant que j'aime performé et le progrès me motive. J'ai donc eu du fun avec Strave et j'ai recommencé les courses Zwift, en plus de me prêter au défi de Zwift Academy. En l'espace de six semaines, ma PAM est monté de 450 à 500w et mon FTP a atteint de nouvdeaux sommets. Malheureusement, il n'y avait pas de vrais courses à l'horizon sauf une possible course de sélection pour les mondiaux E-sports à la fin novembre. Entre temps, à la mi-novembre, je me suis encore fait invité pour la Vuelta al Ecuador. J'ai essayé de préparer au mieux les 2 événements, bien que je voyais difficile d'arriver prêt pour la Vuelta étant donné l'hiver précoce et donc le manque de volume, sans compter les étapes en très haute altitude. 


Finalement, la course de sélection pour les mondiaux ne s'est pas bien déroulé avec des problèmes techniques et un peu de stress les jours et semaines précédentes. Plus tôt que de dormir en altitude et risquer une trop grande fatigue, j'ai opté pour arriver un peu plus tôt en Équateur et faire 1-2 sessions à l'intérieur en hypoxie. Quelques jours après avoir confirmé mes plans de voyages, le variant Omicron est apparu. J'ai passé proche de tout annuler, mais après avoir effectué mon test PCR de 2min/200$, j'ai décidé d'y aller tout de même.

Je suis arrivé à Quito le 3 décembre et j'ai pu faire quelques entraînements en altitude avant de me diriger vers Guayaquil ou la course débutait.

Là bas, je rejoignais 6 coureurs américains; Brendan Houssler, Jordan Miller, Forest Lee Howard, Henry York, Joey Bacala et Matt Govero. Rapidement, on s'est lié d'amitiés, notamment en se rendant à pied puis en partageant un taxi à 8 en kit de vélo pour se rendre à la présentation des équipes. Bien que seule équipe internationale, la course s'annonçait relevé avec les meilleurs cyclistes équatoriens, tous basé en altitude et avec des shape de Carapaz.

Très conscient des difficultées à venir, notre plan de match était d'être offensif sur les 4 premières étapes. Voici comment elles se sont déroulées;



Étape 1: Guayaquil - Playas - 113km - 942m - strava
Le profil de la première étape était relativement plat, mais la chaleur (35c) a rendu le tout très difficile. Forest et Matt ont réussi à se joindre à la première échappée. Quelques kilomètres plus loin, j'ai suivi une attaque et rejoint également le groupe et nous étions environ une douzaine de cyclistes avec les meilleures équipes représentées. Le rythme et la chaleur ont rapidment écrémé le groupe et avec 40km à faire nous n'étions plus que 5; 2 Movistars, 1 Best Pc et 1 Avena Polaca. La chaleur était vraiment pesante, mais j'étais tout de même confiant en mes capacités au sprint. Dans le final, il y a eu une confusion sur le parcours, mais j'étais très attentif et j'ai démarré mon sprint aussitôt que j'ai vu la ligne d'arrivée pour l'emporter. Première victoire sur une course UCI depuis 2013 et j'étais bien content.

Étape 2: Salinas - Manta - 217km - 2077m - strava
Sans ambitions au classement général, on a placé le plus de coureurs que possible dans l'échappée plus tôt que d'essayer défendre le jaune. Portant le jaune, je suis resté tranquille la première moitié de course. Dans l'échappée, nous avions Matt et Brendan. Rapidement, leur avance est grimpé à plus de 10min et à mi-course, lorsque j'ai vu l'ardoisier montrer les temps et voir que les coureurs de l'équipe n'était plus dans le groupe de tête, j'ai attaqué et on s'est retrouvé un petit groupe d'une dizaine. Rapidement, en arrière l'équipe Best PC est revenu et s'en est suivi un peloton très désorganisé ou les attaques venaient de part et d'autres. À ce moment là, je me suis contenté de suivre, de même que lors de la dernière ascension. Pendant ce temps, Matt Govero a réussit tout un coup de manivelle en revenant sur la tête de course, en les lâchant et en remportant l'étape en solitaire! Le final de l'étape était très rapide et je pensais conserver le jaune, mais j'avais manqué l'attaque du jeune coureur de Movistar qui a terminé avec quelques secondes d'avances sur le peloton, derrière Matt.

Étape 3: Manta - Quevedo - 191km - 2377m - strava
Encore une longue étape, coupé en deux avec une pause pour passer une section de route très mauvaise, il fallait être très attentif vu l'état de la chaussée. Encore une fois, nous avions placé 2 coureurs dans l'échappée soit Brendan et Henry. Encore une fois, l'équipe Best PC a fait tout un travail pour ramener les échappée, malgré leur avance de +6min. Henry a été le dernier rattrapé se méritant ainsi le maillot du plus combatif. Le final étant assez différent du guide technique. Joey et Matt m'ont bien aidé à conserver mes forces jusqu'à environ 4-5km à faire. Ensuite, j'ai surfé le devant et passé proche de remporter une autre étape, étant bloqué dans le dernier droit... 

Étape 4: Quevedo - Santo-Domingo - 810m - strava
La quatrième étape entre Quebedo et Santo Domingo était la dernière opportunité avant la montage. Toujours 2ème au général, je n'avais pas vraiment de lousse pour me glisser dans l'échappée et j'ai donc pris ça relax dans le peloton. Dans l'échappée, nous avions 3 coureurs ; Matt, Henry et Jordan. Derrière, le peloton, cette fois-ci n'était pas intéressé à chasser et l'échappée a terminé avec plus d'une minute d'avance, permettant ainsi à Matt de s'emparé du maillot jaune! Après la course, nous avions un long transpfert de 3h30 pour rejoindre la montagne.

Étape 5: Sangolqui - Ibarra 137km - 2196m - strava
De Sangolqui à Ibarra, sur papier, c'était une bonne étape pour moi, avec des côtes assez roulantes. Par contre, la veille avant la quatrième étape, un mal de ventre est apparu en plus d'une douleur à une côte . De plus, je n'ai pratiquement rien mangé pour dîner, souper et déjeuner avant cette étape de montagne. Néamoins, au départ de la course, les sensations étaient bonnes et j'ai réussi à suivre le peloton principal la majorité de l'étape jusqu'à ce qu'une descente technique me situe en queue de peloton juste avant une côte pentue ou j'ai perdu le contact. Visiblement, je ne m'alimentais pas suffisament et les réserves d'énergie étaient vraiment basses. Quand la pluie est arrivé, j'ai eu toute la misère du monde a enfilé mon imperméable et ensuite pour suivre le groupe qui m'a rattrapé. Je termine l'étape en hypothermie et pas mal claqué. Par ailleurs, Matt, Brendan et Forest ont également abandonné lors de l'étape étant décroché en début d'étape... Il ne restait donc plus que moi, Henry, Jordan et Joey.

Après la course, les douleurs à la côte m'inquiétait et j'ai demandé à voir le docteur de la Vuelta. On m'a emmené dans une clinique pour des examens... Prise de sang et analyse de selles. On m'a branché sur un soluté avec solution saline ainsi qu'un médicament pour protéger mon estomac. Résultats d'analyses super rapide; globules blancs élevés et parasites! Pour la côte, on suggère l'hypothèse d'une neuritis intercostal du aux efforts intenses et au stress de l'estomac. Pour les parasites, on me prescrit un anti-parasitaire pour 5 jours et on me rassure que c'est chose coursante en Équateur, alors que pour la côte, on me prescrit un médicament pour contrôler la douleur et l'inflammation. Bref, je rentre à l'hotel vers 10PM et dodo pour repartir le lendemain.

Étape 6: Ibarra - Tulcan - 170km - 3900m - strava
Étape reine reliant Ibarra et Tulcan, on allait parcourir les terrains d'entraînement de Richard Carapaz. L'étape démarrait à Ibarra avec un climat confortable, puis on descendait beaucoup jusqu'à 1600m avec des températures de 38C. On a ensuite attaqué une longue ascension de 24km dans laquelle je me suis accroché au premier groupe toute la première moitié. Pas encore rétablie de l'estomac, je ne m'alimentais toujours pas assez et j'ai décroché du groupe. Par la suite, un autre groupe m'a rejoint dont mon coéquipier Henry. Mon énergie était toujours assez basses et contrairement aux autres coureurs acclimatés aux hautes altitude, en haut de 2500m, j'en arrachais pas mal. Mes jambes étaient vide et je n'arrivais pas à monter mes pulsations en haut de 153bpm. Au 100ème km, je pensais être correct pour terminer dans les délais et j'ai décroché du groupe d'Henry. Le plus dur était toujours à venir, dont deux longue sections de gravier et la pluie qui s'est remise de la partie. Le froid ne m'affectait pas autant que la veille, mais sur la fin, alors que mes réserves d'énergie étaient au minimum, j'ai avalé tout ce qui me restait comme nourriture et j'ai roulé à bloque les derniers 20km. Au final, je termine bon dernier de l'étape et plus tard dans la soirée, moi et Henry apprenons être hors délais...

Étape 7: Tulcan - Cayambe - 184km - 3225m - strava
Finalement, vu les conditions climatiques extrêmes, les officiels ont augmentés les délais et nous avons pu prendre le départ de la dernière étape de montagne. Je dois avoué que sur le coup, je n'avais pas envie de prendre le départ. Je me sentais complètement vidé et ma côte continuait de m'empêcher de bien respirer. J'ai tout de même pris le départ. La course commençait avec une côte de 6,2km à 5%. Encore une fois, je me suis fait décroché à mi-ascension, tout en continuant mon effort jusqu'au sommet ou j'ai été rejoint par un groupe de cycliste. Pour vous donner une idée sur l'altitude; j'ai complété la côte avec une moyenne de 312w, ce qui se traduit par une puissance moyenne de 390-400w sur 17min considérant une perte de +20% de capacité aérobique à 3000-3200m d'altitude. Décroché du premier peloton et avec 165km toujours à parcourir, j'ai pensé plusieurs fois à monter dans le bus et quand le directeur sportif est passé près de moi, je n'ai pas manqué de lui dire d'être certain que mon sac serait dans l'autobus au cas ou j'arrêterais! Néanmoins, avec une très longue descente, mon groupe a commencé à gagner en nombre avec d'autres coureurs décrochés se rajoutant au groupe. On devait être une bonne vingtaine et le reste de l'étape s'est très bien déroulé. Pour une fois, les coureurs du groupe roulait à un rythme "grupetto" et la météo a également été plus favorable. Au final, on termine tout de même à 38min, mais sans inquiétudes pour les délais.

Étape 8: Circuito Mitad del Mundo - 95km - 1000m - strava
La dernière étape avait lieu autour du monument de la "mitad del Mundo" sur un circuit rapide de 9,5km au tour. Il ne restait plus que moi et Henry dans la course et nous avions quand même confiance de pouvoir bien y performer. Mon plan était d'économiser mes forces tout au long de la course et tenter ma chance au sprint. Arrivé sur place, on était surpris de voir que le final était différent du circuit et qu'on terminait avec une côte en pavé de 800m... Sur le plat, j'étais super bien, mais les portions montante du circuit étaient un peu plus difficile. Au final, on allait sprinter pour la 3ème place, j'étais bien positioné, mais l'altitude et la mauvaise connaissance du final ont fait en sorte que j'ai manqué de jus et également fait l'erreur de me lever en danseuse plutôt que d'attaquer le pavé en souplesse. 

En fin de compte, je termine 17ème de l'étape et 41ème au classement général et plutôt satisfait des efforts déployés pour terminer cette très difficile vuelta. Chose certaine, si je reviens ici, ce sera avec une acclimatation d'au moins 3 semaines et une réserve de bouffe pour être autonome avec l'alimentation.


Objectifs 2022

Je prends maintenant quelques jours à Quito pour reposer mon corps physiquement et mentalement, établir mes objectis pour 2022 et ensuite rejoindre ma famille pour les fêtes. Chose certaine, je reste sur ma faim et j'ai toujours envie de courir au plus haut niveau. Finger crossed, les choses vont continuer de s'améliorer avec la pandémie!

Merci pour la lecture. Mijines ;)



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